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Quels sont les documents à fournir lors d’une succession ?

succession document

Pour effectuer une succession, différents documents sont importants à fournir au notaire afin de l’aider dans son rôle. Ainsi, il pourra bien effectuer les analyses du patrimoine pour enfin transmettre les biens correspondant à chaque héritier. Ces diverses pièces à fournir doivent nécessairement renseigner sur le défunt, son patrimoine et les héritiers.

Quelles sont alors les pièces importantes à envoyer au notaire ?
Quels sont les rôles particuliers de chacun de ces documents ?

Trouvez ici une liste des documents essentiels pour mettre en place une bonne démarche de succession.
 

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Document I : l’acte de notoriété

Ce document énumère les héritiers de la succession. Il est le moyen par lequel les ‘’ayants droit’’ sont déterminés afin que le partage de la part d’héritages qui revient à chacun soit bien fait.

Pour établir l’acte de notoriété, il faudra mettre à la disposition du notaire les pièces justificatives comme : l’acte de décès, un extrait de naissance avec filiation ou le livret de famille du défunt. L’acte de notoriété est d’une grande importance, car il va surtout permettre de :
 

Délivrer les avoirs du défunt

Si le défunt a des comptes bancaires actifs, l’acte de notoriété va servir pour la libération des sommes qui se trouvent dans ses différents comptes. En effet, suite à un décès, les sociétés bancaires demandent automatiquement à ce que les héritiers envoient ce document.
 

Obtenir une pension de réversion

Dans le cas où le défunt serait éligible pour recevoir certaines allocations périodiques sans condition, l’administration concernée doit verser rigoureusement ces pensions après son décès. Toutes les autres dettes dues par n’importe quel établissement doivent être aussi versées.

Notez que l’élaboration de l’acte de notoriété ne considère pas la déclaration de la succession par les héritiers. Généralement, les parents, les amis ou d’autres personnes qui connaissent bien le défunt et sa famille peuvent poser leurs signatures pour l’établissement de l’acte de notoriété. Ils attestent ainsi la déclaration des héritiers.
 

Dans le cas d’une succession de petites sommes (moins de 5 335,72 euros), la qualité d’héritier peut être donnée par un certificat d’hérédité. Ce certificat est délivré par les autorités de la mairie. Toutefois, le maire n’est pas obligé de vous délivrer ce document. Il peut donc contester. Néanmoins, vous pouvez faire un remplacement de ce certificat par une attestation d’héritiers. La loi prévoit pour cela différentes réglementations qu’il faudra suivre.
 

Document II : évaluation des biens successoraux

L’établissement des biens successoraux est important dans les démarches de successions. En réalité, c’est grâce à cette évaluation des biens que vont être définis le coût notarié et les différents droits à la succession. Si la valeur de la propriété immobilière dépasse le coût du marché, cela est très favorable.
 

Cependant, si cette valeur est trop inférieure au prix du marché, les héritiers seront contraints à un redressement de l’administration fiscale. Les héritiers peuvent être également imposés sur les plus-values plus conséquentes si la revente est faite après plusieurs années suite à la succession.
 

Dans la pratique de l’expertise des biens successoraux, vous pouvez retrouver plusieurs cas de figure. Les notaires peuvent par exemple analyser les biens immobiliers grâce à leurs propres matériels d’évaluation. Par ailleurs, les héritiers peuvent eux-mêmes recourir à un spécialiste du domaine de l’immobilier classé dans la liste du tribunal judiciaire.
 

Enfin, un agent immobilier peut aussi évaluer les biens. Dans ce cas, il faudrait prendre des précautions nécessaires pour avoir une valeur sécurisée en disposant de 3 expertises dans la détermination de la valeur.
 

Document III : attestation de propriété

Dans la suite des démarches pour la succession, le notaire doit établir une attestation de propriété. Selon le fait que les biens de successions peuvent être uniquement des propriétés immobilières (immeubles), il faut une attestation immobilière. C’est le document qui prouve la transmission du patrimoine immobilier du défunt à ses héritiers.
 

Par ailleurs, retenez que l’attestation de propriété est le document essentiel pour la mise à jour du cadastre. Cela évite l’erreur dans l’élaboration de la taxe foncière.
 

Document IV : la déclaration de succession

La déclaration de succession est un document à établir obligatoirement. C’est un formulaire que l’administration fiscale envoie aux héritiers afin de le remplir. Il est établi par les héritiers ou même par le notaire. Dans le cas où la succession serait conséquente, le notaire s’en charge parce qu’il faut une maîtrise parfaite des règles fiscales pour un remplissage correct de ce document.
 

Si la succession est moins conséquente et ne comprend aucune propriété immobilière, les héritiers peuvent le faire. Il faut savoir qu’une seule déclaration est établie pour l’ensemble des héritiers.
 

Après l’établissement de ce document, il faut ensuite le déposer à l’administration fiscale dans un délai de 6 mois qui est compté à partir du jour du décès dans le cas de la France. Vous pouvez aussi obtenir un délai de 12 mois si le décès a lieu à l’étranger. En cas de non-respect du délai, vous serez obligé de payer un intérêt de 0,4 % par mois sur le montant défini.
 

Pour les successions en lien direct, il n’est plus important d’élaborer une déclaration si le montant considéré est inférieur à 50 000 euros. C’est le cas par exemple d’un partenaire de pacs ou du mariage (épouse ou époux). Par ailleurs, la déclaration doit être établie par les autres héritiers si déjà le montant de succession est de 3 000 euros ou plus.
 

Document V : acte de partage

Dans la démarche de succession de biens, le partage est l’étape finale. Cependant, cette étape n’est pas une réglementation. En effet, une fois la déclaration de succession faite, les héritiers peuvent décider entre eux de faire la division de l’héritage ou non. De plus, il est autorisé à un héritier de partager les biens, mais à l’exception des immeubles ou des fonds de commerce. Pour ce cas, il doit y avoir un partage notarié.
 

Par ailleurs, chaque ‘’ayant droit’’ doit recevoir équitablement sa part d’héritage qui lui revient dans l’héritage de la succession. Pour aller loin, il peut être aussi indispensable d’effectuer un envoi de testament s’il en existe afin d’organiser un partage prévu par le défunt lui-même.
 

Importance du testament

Le testament est un document d’une grande importance dans les démarches de succession. C’est le moyen par lequel vous organisez ou vous faites le partage de votre patrimoine avant votre décès. Une fois que vous décédez, le testament que vous auriez rédigé est pris en compte pour faire le partage suivant vos dispositions. Dans le cas où vous n’établiriez pas votre testament, il peut y avoir des conséquences énormes. Votre patrimoine peut être facilement affecté par l’impôt.
 

De plus, si vous avez des descendants, votre famille peut rapidement se retrouver dans des difficultés financières à cause du mauvais partage de vos biens. Par ailleurs, vos entreprises risquent de s’effondrer rapidement si vous n’avez laissé aucune instruction.

En outre, aucune partie de vos biens ne sera accordée aux organismes caritatifs que vous auriez souhaités. D’un autre côté, il peut y avoir des conflits entre les héritiers. Cependant, le testament peut être parfois contesté pour diverses raisons.
 

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Quand peut-on contester un testament ?

Il peut arriver que les héritiers contestent les décisions prises par le défunt avant son décès. C’est surtout quand le document du testament ne respecte pas la forme prescrite pour être un réel testament. L’autre facteur qui peut être à la base du refus de testament est le cas où la personne décédée ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales lors de la rédaction du testament.
 

Dans le cas où vous souhaiteriez remettre en cause un testament, sachez que le délai fixé pour les héritiers est de 5 ans. Ce délai prend effet à partir du moment où le décès a eu lieu ou bien le jour où le constat d’un testament a été fait.

Petit futé
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